Claire Bordin, plongeuse & photographe
MONITRICE DE PLONGÉE INDÉPENDANTE EN GUADELOUPE
Experte en plongée bouteille à Bouillante en Guadeloupe, je forme les plongeurs aux techniques d'immersion professionnelles et le peu de ce que je sais sur la photographie sous-marine.
Les fabricants de matériel photographique terrestre mettent à la disposition du public un matériel perfectionné permettant de réussir une photo de bonne qualité en se contentant d’appuyer sur un seul bouton. De nombreux réglages nécessaires à la réussite de la photo sont totalement automatisés, ce qui permet de réaliser une prise de vue sans se soucier de ce que fait réellement l’appareil. Au moment du déclenchement, les appareils de dernière génération mesurent la lumière, en fonction de quoi ils calculent ouverture et vitesse d’obturation, puis ils font la mise au point et enfin déterminent si le flash est nécessaire. Les appareils les plus performants permettent de vérifier à tout moment les options choisies, et éventuellement de se passer de certains automatismes, mais la plupart des appareils accomplissent ces opérations sans aucun contrôle du photographe.
Le matériel sous-marin est très en retard par comparaison avec le matériel terrestre. La plupart des appareils sous-marins demandent, pour faire la mise au point, d’évaluer visuellement la distance du sujet et de la reporter manuellement par une molette sur l’appareil. La cellule qui mesure la lumière n’a fait son apparition que récemment, de même que le fonctionnement automatique du flash (TTL = Through The Lens ou à travers l’objectif).
En conséquence, la réussite d’une photo sous-marine suppose une bonne connaissance des principes de base de la photographie.
Les gorgones rouges sont un sujet de choix bien que leur apparition à de fortes profondeurs complique souvent la tâche du photographe souhaitant exploiter la lumière naturelle.
Contrairement à l'incroyable profusion de modèles d'appareils photo terrestres, les appareils sous-marins sont peu nombreux.
Le premier appareil sous-marin spécifique apparu sur le marché en 1965 était le Calypso, ancêtre des Nikonos actuels. Conçu par un Belge, Jean de Wouters, il fut d'abord fabriqué et commercialisé par la Spirotechnique, puis par Nikon. La technologie très rudimentaire de ces boîtiers évolua peu jusqu'au Nikonos III (notamment en ce qui concerne l'absence de cellule). Aux côtés de ces appareils étanches de conception, le seul autre moyen de réaliser des prises de vues sous-marines était d'enfermer un boîtier Reflex terrestre dans un caisson étanche. Les flashes étaient magnésiques, c'est-à-dire qu'ils fonctionnaient avec des ampoules devant être changées après chaque éclair. Vers les années 1980, le matériel commence à évoluer avec l'apparition d'une cellule et de l'automatisme de l'exposition (Nikonos IV et V), la généralisation des flashes électroniques, et enfin le couplage de ces flashes au boîtier avec l'apparition du TTL. Corrélativement, le développement des boîtiers terrestres « compacts » a permis l'apparition d'abord de boîtiers pouvant être immergés à quelques mètres, puis de véritables compacts sous-marins pouvant descendre jusqu'à 45 m ( Sea and Sea). Ces boîtiers adoptent les derniers raffinements de la technologie moderne (exposition automatique, flash TTL incorporé, rebobinage automatique), mais n'offrent pas encore les possibilités de réglages et la variété des objectifs des Nikonos. Le véritable Reflex sous-marin, équivalent des boîtiers terrestres, semble être enfin né avec la sortie récente du Nikonos RS, qui plus est, autofocus. Son prix élevé ne le désigne cependant pas comme un concurrent sérieux du Nikonos V.
Le matériel sous-marin est très en retard par comparaison avec le matériel terrestre. La plupart des appareils sous-marins demandent, pour faire la mise au point, d’évaluer visuellement la distance du sujet et de la reporter manuellement par une molette sur l’appareil. La cellule qui mesure la lumière n’a fait son apparition que récemment, de même que le fonctionnement automatique du flash (TTL = Through The Lens ou à travers l’objectif).
En conséquence, la réussite d’une photo sous-marine suppose une bonne connaissance des principes de base de la photographie.
Les gorgones rouges sont un sujet de choix bien que leur apparition à de fortes profondeurs complique souvent la tâche du photographe souhaitant exploiter la lumière naturelle.
Contrairement à l'incroyable profusion de modèles d'appareils photo terrestres, les appareils sous-marins sont peu nombreux.
Le premier appareil sous-marin spécifique apparu sur le marché en 1965 était le Calypso, ancêtre des Nikonos actuels. Conçu par un Belge, Jean de Wouters, il fut d'abord fabriqué et commercialisé par la Spirotechnique, puis par Nikon. La technologie très rudimentaire de ces boîtiers évolua peu jusqu'au Nikonos III (notamment en ce qui concerne l'absence de cellule). Aux côtés de ces appareils étanches de conception, le seul autre moyen de réaliser des prises de vues sous-marines était d'enfermer un boîtier Reflex terrestre dans un caisson étanche. Les flashes étaient magnésiques, c'est-à-dire qu'ils fonctionnaient avec des ampoules devant être changées après chaque éclair. Vers les années 1980, le matériel commence à évoluer avec l'apparition d'une cellule et de l'automatisme de l'exposition (Nikonos IV et V), la généralisation des flashes électroniques, et enfin le couplage de ces flashes au boîtier avec l'apparition du TTL. Corrélativement, le développement des boîtiers terrestres « compacts » a permis l'apparition d'abord de boîtiers pouvant être immergés à quelques mètres, puis de véritables compacts sous-marins pouvant descendre jusqu'à 45 m ( Sea and Sea). Ces boîtiers adoptent les derniers raffinements de la technologie moderne (exposition automatique, flash TTL incorporé, rebobinage automatique), mais n'offrent pas encore les possibilités de réglages et la variété des objectifs des Nikonos. Le véritable Reflex sous-marin, équivalent des boîtiers terrestres, semble être enfin né avec la sortie récente du Nikonos RS, qui plus est, autofocus. Son prix élevé ne le désigne cependant pas comme un concurrent sérieux du Nikonos V.
Mes coordonnées pour tout contact :